12 conseils pour passer de bonne vacance.

Faites de l’incontournable et pénible course vers le soleil un agréable prélude à ces vacances tant attendues… et méritées.

 

Conseil n°1 : faites le bilan santé de votre auto

Préparer sa voiture pour les vacances

Attention, à l’approche des vacances, les garagistes sont généralement « surbookés » !

Dès lors, si votre voiture approche le kilométrage imposant la révision préconisée par le constructeur (mieux vaut « devancer l’appel », qu’attendre le retour des vacances) ou si elle présente de petites ou de grosses défaillances que vous ne pouvez corriger vous-même, n’attendez pas qu’il soit trop tard pour prendre rendez-vous.
Pas besoin d’un garagiste, en revanche, pour les opérations qui suivent. Elles ne réclament pas de connaissances mécaniques particulières, juste un peu de votre temps.

Vérifiez vous-même les pneumatiques

La vérification la plus importante concerne vos pneumatiques. Longs trajets autoroutiers à allure soutenue, voitures lourdement chargées, conditions climatiques changeantes… se chargent en effet de les mettre à rude épreuve sur la route des vacances. Et entre un pneu qui rend l’âme en ville à 40 km/h et un autre qui éclate soudainement à 130 km/h sur l’autoroute, il y a une sacrée différence !
Une usure trop importante se repère grâce aux témoins disposés au fond des sculptures. Si ces témoins affleurent, le pneu est à changer impérativement. L’emplacement des témoins est indiqué sur le haut du flanc par l’inscription « TWI ».
Un long parcours à haute vitesse avec un pneu sous gonflé et c’est l’éclatement assuré ! Vérifiez la pression de tous les pneus, y compris la roue de secours, et respectez la pression « autoroute » préconisée par le constructeur : + 0,2 à 0,3 bars par rapport à la pression « normale ».

Contrôlez tous les niveaux

cer-evolution-control-moteur

Et pour être sûr de ne rien oublier, consultez cette check-list. Quand vous en aurez coché toutes les cases, vous aurez pratiquement l’assurance que votre auto ne vous lâchera pas, l’assurance également d’avoir fait ce qu’il fallait pour votre sécurité et celle de vos passagers.

□ Huile moteur
□ Liquide de frein
□ Liquide de refroidissement
□ Liquide de lave-glace (liquide anti-moustique recommandé)
□ Usure et tension des courroies
□ Fonctionnement du ventilateur (moteur au ralenti, il doit se mettre en route après quelques minutes)
□ Etat et pression des 5 pneus
□ Etat des balais d’essuie-glace (ils doivent être changés tous les ans)
□ Usure des plaquettes de frein
□ Fonctionnement des phares (s’ils ne s’ajustent pas automatiquement en fonction de la charge, pensez à les mettre en position « pleine charge »)
□ Fonctionnement des clignotants
□ Fonctionnement des feux stops
□ Fonctionnement des feux de détresse (warning)
□ Nettoyage soigné du pare-brise (intérieur et extérieur)

Vérifiez l’état de vos amortisseurs

Ils sont l’autre lien entre vous et la route. Au même titre que celui de vos pneumatiques, l’état des amortisseurs de votre voiture influe directement sur sa tenue de route, à plus forte raison lorsqu’elle est fortement chargée. Mais le problème avec les amortisseurs, c’est qu’il est très difficile de se rendre compte de leur degré d’usure ! Celle-ci se fait si progressivement que le conducteur, surtout s’il ne roule pratiquement qu’en milieu urbain et à petite vitesse, s’adapte inconsciemment à la subtile dégradation de la tenue de route de sa voiture.
En plus de générer un comportement de plus en plus erratique, des amortisseurs usés rallongent considérablement les distances de freinage. Ils perturbent également le fonctionnement de l’ABS car ils n’arrivent plus à empêcher les roues de rebondir sur les grosses déformations de la chaussée.
Rouler avec des amortisseurs fatigués se traduit aussi par des plongées excessives au freinage et par des prises de roulis plus marquées en courbe. Si vous constatez l’un ou l’autre de ces comportements nocifs pour votre sécurité, faites vérifier vos amortisseurs chez votre concessionnaire. Attention, les amortisseurs se changent toujours par paire !

 

Conseil n°2 : prévoyez quelques outils « anti-pannes »

Ils ne prennent pas de place et peuvent vous permettre de ne pas rester bêtement « planté » sur le bord de la route :

un outil multifonction type Leatherman. Il existe des copies sans doute moins solides, mais aussi beaucoup moins chères que l’original (de 7 à… 185 € pour un « vrai » Leatherman) ;
un rouleau d’adhésif renforcé ;
un rouleau de fil de fer : il peut servir à maintenir un échappement épris d’indépendance ;
un produit anti-fuite pour colmater une éventuelle fissure du radiateur ;
une bombe à contact : elle permet de nettoyer ou de « réanimer » des contacts électriques ou électroniques défaillants ;
une bombe anti-crevaison.

 

Conseil n°3 : équipez-vous pour lutter efficacement contre le soleil

Votre voiture n’est pas équipée d’une climatisation ?

Il existe heureusement des moyens économiques pour maintenir la température de l’habitacle à un niveau acceptable. Pour moins de 10 € vous trouverez des rideaux pare-soleil pour les vitres latérales. Ils permettent d’abaisser la température jusqu’à près de 20 %. Vous trouverez des modèles :

à ventouses ;
d’autres à enrouleurs qui se fixent par des vis ;
d’autres encore en tissu électrostatique qui peuvent être découpés à la taille exacte des vitres.

Il existe aussi des pare-soleil à rouleaux pour la lunette arrière (de 6 à 20 € en fonction de la largeur).

Ayez toujours une paire de lunettes à portée de main

Et comme il est hors de question de coller un rideau pare-soleil sur le pare-brise, ayez toujours à portée de main une paire de lunette de soleil.

 

Conseil n°4 : préparez tous les papiers nécessaires

Les papiers du véhicule et votre permis

Durant la période estivale, les contrôles effectués par les forces de l’ordre sont (encore) plus fréquents. Avant le départ, prenez soin de rassembler tous les documents indispensables (permis de conduire, carte grise, attestation d’assurance…) dans une seule et unique pochette que vous garderez dans la boîte à gants. Gain de temps assuré !

La carte bleue

Gardez également à portée de main votre carte bleue pour acquitter les péages. Mais beaucoup plus pratique qu’une carte bleue qui peut refuser tout service à un péage entièrement automatisé… et fonctionner dix minutes plus tard en faisant le plein dans une station-service (expérience vécue), il y a le télépéage.

 

Conseil n°5 : pensez à l’assurance et à l’assistance

Pouvez-vous donner le volant ?

Il peut être bon toutefois de vérifier auprès de votre compagnie si vous pouvez sans problème passer le volant à l’un ou l’autre de vos passagers et, en particulier, à de « jeunes permis ». Une surprime raisonnable pourra vous être réclamée.

Vous vous rendez à l’étranger ?

Si vous comptez vous rendre à l’étranger, vérifiez que le ou les pays que vous allez traverser sont bien mentionnés sur votre carte verte. Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous auprès de votre assureur pour souscrire éventuellement une assurance temporaire.

Dans quelles situations êtes-vous couvert ?

Si l’assistance est désormais systématiquement comprise dans votre contrat d’assurance, elle est aussi incluse dans la garantie contractuelle des véhicules neufs et dans les cartes de crédit internationales. Pensez à mettre en mémoire dans votre téléphone portable tous les numéros utiles.
Pour limiter au maximum les frais à débourser en cas de panne, pensez à vérifier l’étendue de la couverture de vos différents contrats d’assistance.

 

Conseil n°6 : pensez à prendre un double des clés

Les clés de la voiture

Perdre la clé de contact de sa voiture dans le sable d’une belle plage de sable doré est un « gag » dont on se passera volontiers. Confiez un double à votre conjoint(e). Et si, par malheur, vous égarez aussi la seconde clé, vous vous féliciterez d’avoir noté son numéro avant le départ. Cela facilitera grandement la commande d’un nouveau jeu auprès d’un concessionnaire.

Les clés de l’appartement ou de la maison

Quant aux clés de votre maison ou de votre appartement, il peut être sage d’en confier un double à une personne de confiance… qui ne part pas. Le retour sera moins stressant en cas de perte !

La clé de vos jantes jantes alliage équipées d’écrous antivol

Si votre voiture est concernée, n’oubliez pas la clé de façon à ce qu’une banale crevaison ne se transforme pas en grosse galère.

 

Conseil n°7 : chargez correctement le coffre

Une voiture mal chargée est une voiture dangereuse

Le comportement d’une voiture est fortement altéré par la charge. Les distances de freinage s’allongent, les reprises sont plus laborieuses et les mouvements parasites de la caisse s’accentuent. Inutile donc d’en rajouter en chargeant votre voiture n’importe comment.

Chargez correctement votre voiture

Si possible, et pour ne pas effectuer ce chargement dans la fébrilité du départ, chargez votre voiture la veille.

Placez les grosses et lourdes valises dans le fond du coffre et veillez à ne pas laisser à l’intérieur des objets de première nécessité. Vous les calerez avec des sacs souples afin que rien ne bouge.

Si le coffre est plein, positionnez les derniers sacs au pied des sièges arrière.

Surtout, ne placez jamais d’objets lourds sur la plage arrière. En cas de choc, ils se transformeront en autant de dangereux projectiles qui iront heurter violemment la nuque ou la tête de vos passagers.

 

Conseil n°8 : pensez à une remorque ou à un coffre de toit

Si, comme chaque année, votre coffre est encore trop petit, investissez dans un coffre de toit ou une remorque. Les premiers (de 100 à plus de 500 €) acceptent des charges qui peuvent aller jusqu’à 75 kg et les secondes (de 150 à plus de 700 €) jusqu’à 500 kg. Attention, si les remorques sont parfois moins chères que les coffres, elles nécessitent la pose d’une attache : rajoutez 180 € pose comprise. Là encore, n’attendez pas le dernier moment pour arrimer votre coffre sur le toit et/ou n’oubliez pas de contrôler, aussi, la pression des pneus de votre remorque.

 

Conseil n°9 : prenez soin de vos enfants

Roulez de préférence la nuit

En voiture, les enfants souffrent tout particulièrement de la chaleur. Si conduire de nuit ne vous gêne pas, partez de préférence à la tombée du soir. Dans tous les cas, gardez à portée de main des bouteilles d’eau.

Installez le siège auto au centre de la banquette arrière

Si vous n’avez qu’un seul tout petit, installez de préférence son siège enfant au centre de la banquette arrière. Les mouvements de la voiture y sont moins sensibles et c’est là qu’il sera le moins exposé en cas de choc.

Faites des pauses régulièrement

Et n’oubliez pas de vous arrêtez toutes les deux heures pour permettre à toute la famille, petits et grands, de s’aérer et de se dégourdir les jambes.

 

Conseil n°10 : investissez dans un avertisseur de radar

Avertisseur de radar, et non détecteur de radars !

Attention, il est question ici d’avertisseurs de cabines fixes et non pas de détecteurs de radars. Les premiers sont en vente libre et leur usage est autorisé… sauf en Suisse !

Les seconds, qui se dénichent sur Internet, sont totalement illégaux et leur utilisation vous expose à de sévères sanctions : une amende de 5e classe (1500 €), une suspension de trois ans de permis et la confiscation du matériel. De plus, en cas d’un montage fixe du matériel de détection, vous risquez la confiscation de votre véhicule.

Un outil toujours utile !

Mieux vaut donc se contenter d’un simple avertisseur de cabines fixes qui peut s’avérer fort utile, même pour ceux qui respectent scrupuleusement les limitations de vitesse. Personne n’est à l’abri d’un petit dépassement de vitesse de 1 ou 2 km/h, surtout lorsqu’on n’utilise pas de régulateur ou de limiteur de vitesse !

Comptez de 45 à 700 € pour un avertisseur autorisé et de 130 à près de 1 000 € pour un détecteur interdit.

 

Conseil n°11 : faites sauter les bouchons !

Evitez les bouchons…

Outre le stress qu’engendre le fait de rouler dans une circulation particulièrement dense, le moindre incident ou le passage à une barre de péage suffit à provoquer des bouchons qui mettent à vif les nerfs du conducteur et de ses passagers. Dès lors, pourquoi se jeter sciemment sur les routes les plus encombrées ?

Prenez les petites routes…

La France est riche de belles petites routes sur lesquelles rouler n’a rien d’une corvée. Pour les trouver, de bonnes cartes routières, un système de navigation ou, beaucoup moins cher et tout aussi efficace, un petit coup de surf sur le web vous permettra de concocter des itinéraires « à la carte » hyper détaillés (viamichelin.fr, mappy.com, quelleroute.com, bison-fute.equipement.gouv.fr, etc.).

Informez-vous avant le départ…

N’hésitez pas consulter ces sites une dernière fois juste avant votre départ pour prendre connaissance des éventuels bouchons en formation.

Conseil n°12 : choisissez la bonne heure de départ 

Soyez à l’écoute de votre horloge interne !

Si vous êtes « du matin », partez tôt, si vous êtes « du soir », partez en fin d’après-midi. Attention, le coup de barre fait son apparition vers 4h00 du matin, mais aussi l’après-midi aux environs de 14h00. Ce « coup de bambou » sera d’autant plus violent que votre repas de midi aura été copieux.

Faites des pauses régulièrement

L’essentiel n’étant pas de tenir la moyenne, mais d’arriver à bon port, faites impérativement une pause dès que vos paupières se font lourdes. Aujourd’hui, ce n’est plus la vitesse qui est la première cause d’accident sur autoroute, mais l’assoupissement !

Sinon l’équipe de Cer Evolution ne vous souhaites plus que de profiter d’excellente vacances.

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